Les Amorphophallus titanum nancéiens
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Les spécimens conservés à Nancy
Sur les 5 plantules données par le Jardin botanique de Meise en 2018, 3 sont toujours en culture dans les serres tropicales du Jardin botanique Jean-Marie Pelt. Elles sont sont choyées et cultivées avec soin en respectant un protocole rigoureux : températures, substrat, arrosages, nutriments... Tout est propice à la floraison. Ce qui n'est plus forcément le cas dans la nature...
Grâce à la technicité de nos jardiniers botanistes et à des équipements performants adaptés, deux tubercules différents ont déjà fleuri :
- Tintin en juillet 2023 et en juillet 2025
- Eros en juin 2025
Chaque floraison est un émerveillement que nous avons plaisir à partager avec les visiteurs du jardin.
L'inflorescence ne produit pas de graine. Elle n'est pas autofertile.
L'Arum titan en quelques mots...
Nom scientifique : Amorphophallus titanum
Noms communs : « Arum titan », « Fleur cadavre », ou plus familièrement « Pénis de Titan »
Un peu d’histoire
Cette plante a été découverte en 1878 par le botaniste italien Odoardo Beccari sur l’île de Sumatra, en Indonésie. Elle a été décrite scientifiquement en 1889, à partir de plantes cultivées dans les serres de Kew Gardens, à Londres.
Une fleur... pas comme les autres
Il ne s’agit pas d’une fleur unique, mais d’une inflorescence géante, c’est-à-dire un regroupement de fleurs mâles et femelles sur un même axe.
L’Amorphophallus titanum détient le record mondial de la plus grande inflorescence simple, pouvant dépasser les 3 mètres de haut. Elle partage ce podium avec le palmier Tallipot (Corypha umbraculifera), qui produit quant à lui la plus grande inflorescence composée.
Une espèce rare et menacée
L’Arum titan est endémique des forêts tropicales de Sumatra. Il est classé « En danger » (EN) sur la Liste rouge de l’UICN. Son habitat naturel disparaît rapidement à cause de la déforestation, notamment liée à la culture intensive de palmiers à huile.