L'étiquetage est un des points névralgiques de l'activité du jardin botanique : pas de collection satisfaisante sans un bon étiquetage !

Inventorier les étiquettes manquantes ou abimées, vérifier les informations qui sont présentées (noms d'auteur, répartition géographique, validité ou synonymie des noms d'espèces), informatiser les listes en vue de la programmation du gravage, monter les étiquettes, en adaptant autant que possible la longueur de la tige à la taille de la plante...
Le travail ne s'arrête pas là. Les plantes ont inévitablement tendance à évoluer au fil des saisons, tantôt plus belles ici, puis régressant pour se réimplanter un peu plus loin par la suite. L'étiquette doit idéalement suivre les déplacements de la plante au plus près.
Tout ceci se fait en latin, au grand dam parfois de visiteurs, qui justement y perdent le leur au passage. Le latin est en effet la langue universelle officielle de la botanique, et ce depuis 1753. Cet usage a été mis en place par le botaniste suédois Carl von Linné.
Dans tous les pays du monde, chaque plante a ainsi un nom unique.